Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, et Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l’agroalimentaire, ont dévoilé le 30 janvier dernier un plan d’actions en faveur de l’exportation. Soutenu par les Régions, celui-ci consiste à accompagner, sur trois ans, 250 PME et ETI de l’agroalimentaire dans leurs démarches de croissance à l’export.

Ces heureuses élues bénéficieront, par exemple :
- de l’accès aux plateformes régionales de l’export mises en place par 17 régions dans le cadre de leur Plans Régionaux d’internationalisation des entreprises (PRIE). Ces plateformes permettent d’orienter les entreprises (de tous les secteurs d’ailleurs) vers les bons interlocuteurs en fonction de leurs besoins.
- d’un accompagnement personnalisé par les chargés d’affaires à l’international (CAI) que Nicole Bricq a demandé à Ubifrance de placer dans chaque guichet régional de la Banque Publique d’Investissements.
- d’un appui des référents régionaux pour les filières industrielles de l’agroalimentaire mis en place par Stéphane Le Foll et Guillaume Garot. De quoi, par exemple, avoir accès au service en ligne Exp@don pour la recherche des certificats sanitaires et des procédures d’agréments spécifiques à l’exportation.

Aucune liste de PME n’a encore été établie. « Ce plan d’accompagnement va faire l’objet d’un appel à projets », a précisé à Process Alimentaire le cabinet de Guillaume Garot.

« L’objectif que nous partageons est de réussir à passer devant l’Allemagne en matière d’exportations agroalimentaires d’ici 10 ans », ont avancé de concert Nicole Bricq et Guillaume Garot. Il faut dire qu’en dix ans, la France est passée de la 2ème à la 5ème place des pays exportateurs de produits agroalimentaires. Et que la balance commerciale française serait déficitaire sans l’apport des vins et des spiritueux. Pour rappel, le secteur agroalimentaire français réalise 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’export et représente le deuxième excédent commercial derrière l’aéronautique.