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L’UFC-Que Choisir attaque les dates limites

  • Publié :
  • Modifié :
  • Auteur : P.C.

L’UFC-Que Choisir a étudié l’évolution de la qualité sanitaire pour 10 produits porteurs d’une DLC. Pour deux d’entre eux (jambon et filets de poulet), la qualité bactérienne s’altère rapidement après la DLC. En revanche, pour un tiers des produits (crème dessert et yaourts), le dépassement de la DLC n’a pas d’impact sanitaire, même trois semaines après la date. Ce qui fait dire à l’association de consommateurs que pour 3 produits sur 10, les DLC « sont raccourcies pour des raisons marketing.

Dans un objectif de réduction du gaspillage alimentaire, l’UFC-Que Choisir demande aux Pouvoirs publics :

- d’encadrer la définition des DLC de manière à ce que celles-ci soient établies exclusivement sur la base de critères sanitaires

- de rendre plus explicite aux yeux des consommateurs la différence entre DLC et DLUO en modifiant les mentions précédant ces deux dates, en particulier la mention « à consommer de préférence avant » interprétée comme une date limite de consommation.

Cette dernière proposition fait écho à la revendication du Conseil économique social et environnemental qui a appelé à une révision de ces mentions.

Une démarche qui s’inscrit dans la logique du lobbying réalisé par l’association afin que la loi n°2013-453 visant à garantir la qualité de l’offre alimentaire en Outre-Mer impose des dates limites identiques pour l’Outre-Mer et la Métropole.

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