Battery Solutions International (BSI France) propose des batteries acide/plomb remises à neuf selon un processus mécanique, électrique et chimique. Elles sont deux fois moins chères que des neuves

Huit heures de charge, huit heures de repos et huit heures d’utilisation. Tel devrait être le cycle des batteries. Or, le mode d’utilisation actuelle des batteries, par exemple pour un chariot élévateur, est de huit heures de charge et huit heures d’utilisation, ce qui use prématurément les batteries. Elles deviennent inexploitables, car elles ne tiennent plus la charge suffisamment longtemps alors qu’elles ont encore de la capacité.

Suite à ce constat, BSI France a mis au point un processus de remise à neuf. Contrairement à la régénération classique des années 50 en une étape, la restauration est en trois phases : mécanique, électrique et chimique.

• La première étape est un démontage/nettoyage complet ainsi qu’une remise en acide. Les plaques sont mises à nu, les cristaux éliminés et les composants internes inspectés.
• La deuxième est une alternance de plusieurs cycles de charge/décharge pour reconstituer la capacité de la batterie.
• Enfin, le traitement chimique protège les organes de la batterie et pérennise l’effet des traitements précédents. Les additifs organiques protègent l’intégrité des plaques, ralentissent la formation de cristaux, sont anti-corrosifs et évitent la montée excessive de la température.

Dans un coffre reconditionné, la batterie a retrouvé une capacité de 95 % et est garantie de un à trois ans. La remise à neuf coûte en moyenne 1200 € contre 2500 € pour une batterie neuve. BSI officie sur toute la France à partir de son siège proche de Lille. Elle devrait prochainement ouvrir de nouvelles unités de traitements notamment dans l’Ouest.