Présente dans les capteurs, les logiciels d’analyse, les automates, etc., l’intelligence artificielle gagne du terrain dans l’industrie. Les avancées se mesurent dans l’adoption pas à pas de procédures de maintenance prédictive ou de détection aléatoire de défauts. Pour aller plus loin, l’Insa de Strasbourg souhaite trouver de nouveaux usages dans le domaine de la recherche et développement. Et lance dans cet objectif la chaire AIARD, « R&D assistée par intelligence artificielle ».

Cette chaire s’appuie sur le mécénat de Faurecia, Arcelor Mittal, Punch Powerglide, Socomec et Sartorius. Leur ambition commune est de développer des nouveaux outils pour améliorer la pertinence et la rapidité du processus créatif. « Chaque seconde, à travers le globe, des millions d’informations scientifiques et techniques nouvelles paraissent. C’est vertigineux ! », souligne Denis Cavallucci, responsable de la chaire et professeur d’ingénierie de l’innovation à l’Insa.

« Mon travail est d’exploiter automatiquement les données contenues dans les brevets. Je cherche en particulier à relier de façon automatique un problème avec des brevets susceptibles d’y répondre », explique Guillaume Guarino, doctorant à l’Insa Strasbourg. Les travaux de recherche sont publics et font l’objet de publications, dont chacun peut tirer parti, quel que soit son secteur d’activité.