En pleine épidémie de Covid-19, et face à la pénurie de masques, le groupement Les Mousquetaires vient d’annoncer la relance de la fabrication de masques de protection individuelle sur son site « Les Celluloses de Brocéliande », basé à Ploërmel (56). Cinq lignes de production sont prévues : trois pour les masques FFP2 et deux pour les masques chirurgicaux.

Pour ce faire, le site a acheté trois machines à la société CERA (Saint-Étienne) pour les masques FFP2 et deux machines à la société Ose (Angers) pour les masques chirurgicaux. La production devrait démarrer début juillet et se poursuivre jusqu’à décembre 2020 pour atteindre 130 millions d’unités produites. Ces ouvertures de lignes participeront à la création d’une soixantaine d’emplois ( chefs d’équipe, techniciens de maintenance, conducteurs de ligne et caristes ).
« Contribuer à l’indépendance d’approvisionnement en masques pour la France est un engagement inhérent aux Mousquetaires, chefs d’entreprise indépendants. Forts de notre expérience et en lien étroit avec le gouvernement, nous avons réussi, en moins d’un mois, à trouver des solutions pour réaménager notre usine et passer commande de cinq lignes de production de masques. Nous travaillons aujourd’hui avec les services de l’État pour finaliser ce partenariat, avec un sujet de préoccupation : l’accès à la matière première, indispensable à la fabrication des masques. Le monde entier en manque et la pénurie est un vrai risque : l’approvisionnement en « melt blown » est un prérequis pour l’accélération de la production de masques en France », déclare Jean-Baptiste Saria, président d’Agromousquetaires.

« Les Celluloses de Brocéliande » possédait jusque dans les années 2000 une ligne de production de masques FFP2, qui a été démontée et vendue à un autre fabricant français. L’usine est à présent dédiée à la fabrication de couches et d’hygiène féminine.