Étiquetage nutritionnel : l'Ania met les points sur les « i »
L'Association nationale des industries agroalimentaires (Ania) a réagi à l'enquête publiée dans le quotidien Le Monde le 8 juillet dernier concernant l'étiquetage des produits alimentaires, et plus particulièrement les dispositifs complémentaires à la réglementation européenne Inco (1169/2011).
L'Ania s'indigne du manque de véracité des informations contenues dans cet article rappelant qu'«en complément des dispositifs réglementaires, tous les acteurs, industrie alimentaire incluse, s’accordent sur le besoin de clarifier l’information nutritionnelle pour le consommateur par l’ajout d’un dispositif complémentaire simplifié » .
L'Ania souligne aussi qu'elle avait affirmé son soutien à la Ministre de la santé et des affaires sociales, Marisol Touraine, lors de l'annonce de la mise en place de l'expérimentation nationale pour tester différents dispositifs auprès des consommateurs.
L'Ania profite de ce communiqué pour rappeler sa position. Elle donne à nouveau ses arguments contre les systèmes du type scoring nutritionnel, qui ne tiennent pas compte de la fréquence de consommation, des portions, ni de l'association des aliments, et risquent de stigmatiser les produits. L'association ajoute également que contrairement à ce qui a été énoncé dans l'article, elle n'a pas développé le système « nutri-repère ».
Enfin, elle rappelle qu'elle participe aux côtés de la DGAL et de la DGCCRF, des organismes de recherche, des associations de consommateurs et de la FCD, à l’expérimentation mise en place par le ministère de la santé.