Digitalisation
Labeyrie Fine Foods va passer sa gestion d’entreprise dans le cloud
Spécialiste des produits apéritifs, de terroir et de la mer, Labeyrie Fine Foods poursuit avec IBM une collaboration initiée en 2019. Le groupe prévoit de passer début 2021 son logiciel de gestion d’entreprise (ERP) JD Edwards d’Oracle dans le cloud.
Avec un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros et 4600 collaborateurs sur 19 sites dans le monde, Labeyrie Fine Foods a l'ambition de devenir le leader de l’alimentaire premium et tendance (produits apéritifs, du terroir et de la mer) en sourcing responsable. Sa stratégie de croissance est basée sur l’acquisition de nouveaux marchés et le développement à l’international. Pour cela, le groupe a souhaité moderniser son infrastructure informatique en migrant des applications sur le cloud et notamment son logiciel de gestion d’entreprise JD Edwards d’Oracle. L’industriel a retenu IBM, avec qui il a déjà œuvré à la mise en place, fin 2019, d’une traçabilité blockchain (avec IBM Food Trust) sur l'activité saumon fumé.
Simplifier la maintenance informatique
L’objectif de cette migration dans le cloud est de faciliter la maintenance de l’infrastructure informatique et de recentrer les compétences internes sur des tâches de développement, à valeur ajoutée. A terme, Labeyrie Fine Foods envisage même de se reposer sur l'offre de services managés d’IBM.
De plus, l’environnement cloud IBM opère dans un datacenter européen, ce qui est un gage de cybersécurité. L’industriel pourra aussi profiter des apports du cloud computing en matière de performance opérationnelle et financière avec la possibilité de bénéficier pour des besoins ponctuels de ressources, facturables à l’heure.
« La preuve de concept a été validée en juillet 2020. Le passage en production est prévu début 2021 », annonce Agnieszka Bruyère, vice-présidente cloud et cognitive chez IBM. « La migration sera réalisée dans transformation majeure de JDE. Dans un second temps, après stabilisation de l’environnement technique, nous envisagerons une optimisation de l’applicatif », poursuit-elle.