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Emballage

Daddy tout sucre, emballage compris

  • Publié :
  • Modifié :
  • Auteur : François Morel
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Olivier de Bohan (à gauche), président de Cristal Union - groupe coopératif agro-industriel producteur de sucre, d'éthanol, d'alcool et de produits pour l'alimentation animal, et Alain Commissaire (à droite), directeur général de Cristal Union, présentent le nouvel emballage Daddy en PE végétal à la conférence de presse organisée à Paris le vendredi 27 septembre 2013. (c) Yann Cainjo

CristalCo, filiale du groupe Cristal Union chargée de la commercialisation des produits Daddy, s’est lancée dans l’innovation alternative pour répondre à la fois aux enjeux environnementaux et à l’évolution des attentes des consommateurs. Pour cela, elle a choisi d’adopter un emballage végétal, autrement dit en bioplastique, obtenu à partir de matières renouvelables. A partir du mois de janvier prochain, les nouvelles boîtes de sucre en poudre seront fabriquées en polyéthylène issu de la fermentation de la canne à sucre. Pour que « le sucre emballe le sucre ». La société précise qu’avant de tout changer, il a fallu analyser scrupuleusement le projet à travers les critères essentiels, comme garder la même dimension, optimiser le poids, préserver les qualités antichoc, anti-humidité, anti-fuites, ne pas modifier le process industriel, etc. Les recherches ont duré cinq années. Pour arriver à un PE végétal, « parfaitement substituable au PEHD fossile, tant techniquement qu’en aspect « main » et rendu ». Alors que le nouvel emballage est composé à 90 % de plastique végétal. Le PEHD biosourcé s’est confirmé être pertinent avec les différents grades pour l’extrusion – soufflage du corps de la boîte, et aussi pour le capot en injection. Des tests ont été faits également pour vérifier l’aptitude à la compression, l’étiquetage et le remplissage en usine.

Les plus de la solution bioplastique sont, d’après les études de l’entreprise :

  • la réduction des émissions de gaz CO². Avec un gain par rapport au plastique fossile, selon Cristal Union, de 4,5 tonnes de CO², au total, par tonne produite de plastique végétal ;

  • l’allègement : les boîtes ne pèsent que 65 g au lieu de 75 g auparavant. Ce qui représente une économie de 10 tonnes de matière par an pour la production de la nouvelle boîte.

Sur le même sujet : >> lire l’article : « La lente progression des bioplastiques » publié dans la rubrique Emballage du numéro d’octobre 2013 (n° 1307, page 78 à 83) de Process Alimentaire.

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