L'industrie agroalimentaire dans "un contexte punitif "
Hier au Sial, Jean-René Buisson inaugurait le stand de l'Ania (Association nationale des industries alimentaires). Il est revenu sur son absence aux côtés des ministres Stéphane Le Foll et Guillaume Garot lors de l'inauguration officielle du salon, la veille. Il confesse avoir "frappé fort pour nous faire entendre". Car "l'industrie agroalimentaire française évolue dans un contexte punitif sous couvert d' argumentation nutritionnelle, poursuit-il. Elle a besoin de soutien et de reconnaissance de la part de son ministre de tutelle. Ses grands axes d'évolution sont la recherche-développement et l'export". Dans ce sens, Jean-René Buisson espère beaucoup de la Banque publique d’investissement (BPI) et de l'annonce d'un fléchage significatif des fonds pour l’agroalimentaire.
L'Association des Brasseurs de France, toujours en fronde contre la hausse de la taxe d'accises, était largement représentée sur le stand. "Pour les plus petites brasseries, cette hausse représente le coût annuel d'un salarié.", confiait à Process Alimentaire Pascal Chevremont, délégué général des Brasseurs de France. Et de conclure, "le combat continue".