Dans un communiqué, la FNIL (Fédération Nationale des Industries Laitières) demande que « les négociations commerciales reflètent la réalité des marchés laitiers au lieu de servir de munitions à une guerre des prix qui nous isole toujours plus du reste de l’Europe ». Les industriels déclarent être pris en tenaille entre un prix du lait payé aux producteurs qui a augmenté de 8 %sur les huit premiers mois de l’année, et un prix de vente consommateurs des produits laitiers qui a de son côté baissé de 1,1 %. Pour la Fnil, l’industrie laitière française est entrée en crise : « son chiffre d’affaires baisse, des pans entiers de son activité sont en perte, elle restructure, ferme des usines et supprime des emplois (+ de 1 000 en 2013) ». La Fnil indique que « pendant ce temps, l’ensemble de la filière laitière européenne profite de la bonne orientation des marchés, augmente ses prix et investit massivement pour préparer l’après quota laitier en 2015 »...