Fleury Michon confirme son engagement nutritionnel

16 juin 2014 - Pierre Christen

 

Dès 1999, Fleury Michon avait créé sa propre charte d’exigences nutritionnelles. Puis en juin 2010, le groupe vendéen, numéro un en grande distribution des rayons charcuterie libre-service, plats cuisinés frais et surimi, avait été le 18ème signataire d’une charte d’engagements volontaires de progrès nutritionnel (sur 34 signataires au total). Aujourd’hui, c’est la première entreprise à poursuivre son engagement et à opter pour une seconde charte de progrès nutritionnel dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS), sur la période 2013-2015, sous la houlette du Ministère des Affaires sociales et de la Santé.

Les nouveaux engagements consistent à poursuivre la réduction de la teneur en sel (de 10,44 % pour les aides culinaires classiques, de 3,85 % pour les jambons - porc et volaille - et rôtis), à augmenter de 44 % le nombre de références à taux de sel réduit sur sa gamme de charcuteries et à maintenir une teneur en sel pour ses plats cuisinés inférieure ou égale à 0,8 /100g.

Concernant les acides gras saturés, l’objectif est de maintenir une teneur moyenne pour ses plats cuisinés inférieure ou égale à 2,9 g / 100 g, mais aussi à garantir l’absence d’huile de palme.

Autre engagement, celui de réduire la teneur en sucres dans ses surimis de 15 %.

L’innovation n’est pas oubliée avec le développement annoncé de nouvelles recettes de plats cuisinés sources de fibres alimentaires, en augmentant l’apport en légumineuses, légumes et légumes secs. Enfin, un volet information nutritionnelle est prévu, avec notamment un étiquetage nutritionnel pour 100g et à la portion sur tous les emballages.

Cette démarche s’appuie sur des réductions progressives, qui ne permettent pas nécessairement d'obtenir une allégation nutritionnelle. D’autant que Fleury Michon conserve son optique clean label et privilégie une approche culinaire au détriment de l’utilisation d’additifs. L’objectif étant de préserver l’acceptabilité par le consommateur. C’est ainsi que pour ses jambons à teneur réduite en sel, l’industriel s’appuie depuis 2002 sur des bouillons à base de légumes, d’aromates et d’épices, plutôt que sur des substituts type chlorure de potassium.

Pour la réduction des acides gras saturés, l’entreprise s’appuie sur des cahiers des charges fournisseurs exigeant l’absence d’huile de palme et d’huiles hydrogénées. Au cas par cas, ont été sélectionnées des matières grasses sources d’acides gras mono et poly-insaturés comme l’huile d’olive, de colza, et ont été développés des bouillons et des associations d’épices.

Un accord collectif dans le cadre du PNA

Sachant que désormais est ouverte aussi aux entreprises agroalimentaires la possibilité de signer un accord collectif dans le cadre du Programme National de l’Alimentation, qui recouvre le champ de la qualité nutritionnelle et de la qualité environnementale, sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, et de l’Alimentation. Possibilité dont s’est saisie Herta (Nestlé), en février 2014 (Lire n° avril, p.20).

A ce titre, Fleury Michon s’est aussi engagé via Bleu Blanc Cœur dans l’accord collectif pris auprès du Programme National de l’Alimentation. L’accord porte sur l’apport en oméga 3 dans l’alimentation, la santé des sols (biodiversité et baisse des intrants) et la santé animale (baisse des interventions vétérinaires et des antibiotiques).

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