Aller au contenu principal
Vie des IAA

Un nouveau projet de rapprochement pour Euralis et Maïsadour

Les coopératives agricoles Euralis et Maïsadour ont engagé des discussions sur un projet de rapprochement par voie de fusion dans l’optique de créer un nouvel acteur coopératif référent du Sud-Ouest.
  • Publié :
  • Modifié :
  • Auteur : Marjolaine Cérou

« Nous cherchons toujours une façon de relancer le projet. Nous n’avons pas encore la solution. Peut-être des travaux à mener pour l’année civile 2025 », indiquait Christophe Congues, le président d’Euralis, le 6 février dernier. Après une première tentative avortée en 2022 , les deux coopératives Euralis et Maïsadour entament un nouveau projet de rapprochement.

Leur objectif est de mieux soutenir et promouvoir les filières agricoles régionales. « Face à une concurrence et des clients toujours plus concentrés, nous pourrions ouvrir ensemble des opportunités nouvelles et à plus forte valeur ajoutée pour les agriculteurs. Et nous serions plus à même d’attirer les jeunes agriculteurs qui contribueront demain, depuis notre Sud-Ouest, à défendre la souveraineté alimentaire française », souligne Daniel Peyraube, le président de Maïsadour.

Ce projet, s’il devait aboutir, aurait vocation à servir des objectifs essentiels :

  • l’ accompagnement au plus proche et le renforcement des services apportés à leurs agriculteurs adhérents dans le développement d’une agriculture à forte valeur ajoutée, durable et génératrice de rémunérations attractives pour les filières végétales et animales en y associant le développement des énergies renouvelables ;

  • la promotion et la valorisation de filières ancrées dans leurs territoires à travers des productions répondant aux attentes des consommateurs et des clients ;

  • la mise en commun des moyens humains, économiques et industriels pour renforcer leur performance collective et dégager de nouvelles capacités d’investissement dans leurs métiers.

Un projet en attente d'autorisation

La réunion des deux groupes se ferait selon un principe d’égalité. « Les conseils d’administration, notamment, auraient vocation à fusionner en garantissant une représentation équilibrée des deux coopératives actuelles, ainsi que de toutes les productions et de tous les territoires où les deux groupes sont aujourd’hui présents », précisent les deux coopératives.

La concrétisation de ce projet reste conditionnée à plusieurs étapes : instruction et autorisation par les autorités de concurrence, financement du projet, information et consultation des représentants des personnels et approbation finale par les assemblées générales des deux coopératives.

« Nos deux coopératives sauraient faire la preuve de leur capacité à travailler ensemble et à conforter la performance des exploitations comme celles des outils industriels et commerciaux en aval. Le contexte auquel nous faisons face nourrit notre ambition de rassembler nos forces pour construire l’avenir de l’agriculture du Sud-Ouest. Notre destin est lié et nous voulons construire la coopérative dont nos agriculteurs ont besoin », souligne à son tour Christophe Congues.

Aucun processus d’intégration ni aucun changement d’organisation associé à ce projet n’interviendrait avant le terme de toutes ces étapes, au plus tôt en 2026. Dans l’intervalle, les deux coopératives indiquent qu’elles poursuivront le déploiement de leurs plans stratégiques respectifs et s’attacheront à assurer, au fil des avancées du projet, une information et un dialogue transparent avec l’ensemble des parties prenantes.

 

Mots-Clés

VEOLIA VISUEL
Entre stress hydrique, pression réglementaire et enjeux économiques, l’industrie agroalimentaire doit repenser sa gestion de l’eau. Découvrez comment Veolia accompagne les industriels avec des solutions éprouvées de traitement, réutilisation et valorisation des eaux. Études de cas à l’appui. Lire l’article complet.