Le 25 novembre, General Mills et Prospérité Fermière Ingredia ont annoncé la mise en place d’un partenariat de cinq ans pour développer l’agriculture régénératrice (ou de conservation) dans la filière lait en Hauts-de-France.

Le but de General Mills est de réduire de 30 % son empreinte carbone sur l’ensemble de sa chaîne de valeurs d’ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. « Si l’on considère l’ensemble de notre chaîne de valeurs, la production agricole représente la moitié de l’empreinte carbone des activités de General Mills en France. L’agriculture régénératrice est un levier important pour atteindre nos objectifs, notamment en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce partenariat avec le groupe Prospérité Fermière Ingredia, dont la coopérative laitière approvisionne notre usine Häagen Dazs de Tilloy-les-Mofflaines (62), illustre bien la volonté d’ancrage du groupe pour soutenir des initiatives locales porteuses d’innovation et d’impact positif pour l’environnement et les communautés locales dans lequel il opère », explique Juliette Huet, responsable des achats de lait en Europe.

Dans un premier temps, un projet pilote va accompagner dix exploitations adhérentes à Prospérité Fermière pour adapter leurs pratiques agricoles. Les leviers d’action testés seront la diminution du travail du sol, la diversité des semences, la mise en place de couverts végétaux, la rotation des cultures mais également une optimisation du pâturage et une attention accrue portée au bien-être animal. Le projet inclut des mesures régulières de l’impact positif des actions sur la qualité des écosystèmes (stockage de carbone, augmentation de la biodiversité) tout en s’assurant qu’elles permettent également d’améliorer la résilience économique des exploitations agricoles laitières.

« Grâce à ce projet et à notre partenariat avec General Mills, Prospérité Fermière est l’une des premières coopératives laitières à s’engager pour démontrer que l’agriculture régénératrice a toute sa place dans l’élevage laitier. C’est la première fois que notre coopérative travaille main dans la main avec un client pour initier un projet qui replace l’agronomie comme une solution essentielle aux problèmes environnementaux », termine Hubert Laloux, représentant de la commission RSE chez Prospérité Fermière.