Nano

Une enquête d’Agir pour l’Environnement révèle la présence de micro et de nanoplastiques dans les sodas Coca-Cola et Schweppes. L’association interpelle les marques et les autorités sanitaires françaises.

Des chercheurs d’Inrae, en collaboration avec le LNE, ont démontré que les nanoparticules qui composent l’additif E171 peuvent passer directement par les muqueuses de la bouche. Une exposition à prendre en compte dans l’évaluation des risques.

Les Etats membres de l’Union Européenne ont voté en faveur d’une interdiction du colorant blanc l’an prochain. Une décision qui fait suite à l’avis de l’Efsa, qui ne considère plus l’additif comme sûr pour la santé.

L’Efsa a annoncé le 6 mai que le dioxyde de titane (E171) ne pouvait plus être considéré comme un additif alimentaire sûr pour la santé. Cette évaluation confirme enfin les travaux de l’Anses qui alertait sur les dangers du colorant dès 2017.

L'Agence nationale de sécurité des aliments met en exergue l’absence ou la mauvaise qualité des données transmises. Ce qui nuit à la traçabilité des nanomatériaux et à l’exploitation de ces données pour évaluer les risques sanitaires.

Dans son rapport du 9 juin dernier, l’Anses dresse un état des lieux de la présence de nanomatériaux manufacturés dans les produits alimentaires. Le lait infantile arrive en tête des produits contenant au moins une substance à l'état nanoparticulaire.

Un amendement à la loi sur l’équilibre dans le secteur agricole et alimentaire vise le dioxyde de titane. Si la loi est votée, l'autorisation de l'additif alimentaire pourrait être suspendue.

La DGCCRF pointe du doigt des manquements à la règle concernant l’étiquetage des nanomatériaux dans les denrées alimentaires. L’UFC Que Choisir porte plainte contre 9 entreprises agroalimentaires et cosmétiques pour non-respect de la réglementation.

En réponse à l'enquête de 60 millions de consommateurs, le gouvernement a mandaté l’Anses et la DGCCRF pour avancer sur les recherches et contrôles en cours sur le dioxyde de titane.

Le programme européen Horizon 2020 a accordé 7,7 millions d'euros au projet Nanopack qui vise à développer un film plastique antimicrobien de nouvelle génération, permettant de lutter contre le gaspillage alimentaire. Détails.

Dans le cadre du projet Marina porté par le CTCPA, quatre guides ont été publiés pour aider les industriels de l’agroalimentaire et de l’emballage à mieux gérer le risque nanomatériaux.

La définition des nanomatériaux manufacturés est fixée depuis le 5 mai 2017 par un arrêté. Elle reprend les dispositions du règlement Inco.

L'Anses a dévoilé le 30 janvier son programme de travail pour l'année 2017. L'anticipation des risques émergents apparaît comme l'une des priorités de l'agence de sécurité sanitaire.

Depuis quelques années, le doute envers le dioxyde de titane s'installe. Déjà classé probable cancérigène pour son inhalation, il est cette fois montré du doigt suite à une étude portant sur une ingestion orale.

Les scientifiques sont toujours à la recherche de méthodes pour évaluer la dangerosité des nanomatériaux. Un chercheur du CEA Grenoble présente deux méthodes alternatives pour étudier la prédiction des risques.

L’Anses a dévoilé ce jeudi 5 mars son programme de travail pour l’année 2015. L’évaluation des voies d’exposition des nanomatériaux fait partie des priorités de l’Agence avec la mise à jour de l’avis sur les nanoparticules d’argent.

Suite au vote qui s'est déroulé le 25 novembre, de nouveaux amendements ont été adoptés par les euro-députés pour la révision du règlement Novel Food. Le projet inclut les nanomatériaux, le clonage, les insectes et d'autres aliments parfois polémiques.

L’Anses a publié le 15 mai dernier son évaluation des risques sur les nanomatériaux. L’Agence de sécurité sanitaire recommande vivement un renforcement de la réglementation au niveau européen. Dans l’alimentation, les nanoparticules sont présentes dans les emballages et les additifs alimentaires.

L’absence de méthodes standardisées pour détecter et caractériser les nanoparticules freine l’avancée des recherches toxicologiques. Mais la mise en place prochaine d’un décret relatif à une déclaration annuelle pourrait donner un nouvel élan.

Des chercheurs anglais utilisent des nanotubes de carbone pour quantifier les concentrations de capsaïcinoïdes, molécules responsables du goût relevé des aliments.